Donnez-nous votre avis sur le site ! Le nouveau site de l'OFDT est en ligne depuis les 18 juin 2024. Nous menons aujourd'hui une enquête d'évaluation pour recueillir des informations succinctes sur votre profil, votre expérience utilisateur et votre niveau de satisfaction, ainsi que vos éventuelles suggestions d'amélioration. Seriez vous prêt à passer un court instant pour répondre à nos questions ? Si vous l'acceptez, il suffit de cliquer sur ce lien d'accès : https://fr.surveymonkey.com/r/XCF6LBY. Merci d'avance !
L'héroïne est consommée selon de nombreuses voies d'administration. Elle peut être ingérée, prisée (voie nasale), injectée ou fumée (voie pulmonaire). Pour l'individu, ces modes ne sont pas interchangeables ou équivalents en termes de risques ; et pour la santé publique ils n'aboutissent pas aux mêmes conséquences. Chaque mode d'administration de l'héroïne comporte des risques et peut induire des pathologies qui lui sont spécifiques. L'injection intraveineuse apparaît comme le plus dangereux. En France, l'injection intraveineuse domine, alors que dans d'autres pays d'Europe des modes alternatifs, moins dangereux en termes de santé publique, sont apparus. Pourquoi, à un moment et dans un lieu géographique donnés, des individus consommateurs « choisissent » un mode d'administration alors que d'autres, pour la même substance, en « choisissent » un autre ? Cette question a fait l'objet d'études et de publications ; la revue de la littérature scientifique internationale fournit des indications sur les déterminants susceptibles de favoriser ou bloquer la transition entre tel ou tel mode d'administration de l'héroïne. Il en ressort que les déterminants essentiels sont : - les effets recherchés par les usagers ; - la composition, le taux de pureté et la forme de l'héroïne disponible ; - le coût du produit ; - les habitudes de consommation dans le groupe d'appartenance.