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Le modèle de prise de contact via les réseaux sociaux, de commande en ligne et de livraison à domicile se généralise. Toutes les sources d’information du site TREND toulousain confirment que ce système de livraison est plus sécurisant aux yeux des usagers que de se rendre dans les zones de deal pour acheter ses produits. Ce mode d’approvisionnement n’est pas que le fait de consommateurs insérés : fait notable en 2019, des intervenants d’un centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) observent que les livraisons de cocaïne dans l’espace public en centre-ville se généralisent auprès des usagers les plus précaires, y compris ceux qui n’ont pas de logement. En pratique, « il suffit d’avoir un téléphone » précise un intervenant.
Kétamine, une plus large diffusion dans les espaces festifs et une disponibilité accrue
En 2019, les investigations décrivent des usagers âgés de moins de 30 ans, consommant de la kétamine dans un contexte festif mais aussi dans le cadre d’« apéros », en plus petites quantités, pour son effet « euphorisant ». Ces éléments d’observation sont confirmés par les intervenants en centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) qui constatent aussi une utilisation répétée de kétamine, notamment pour la redescente des effets liés à l’association d’alcool et de cocaïne parmi les patients qu’ils reçoivent.