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Il s'agit d'une des premières études en France sur la consommation d'ecstasy, réalisée dans le cadre du programme de recherche de l'OFDT. Elle a été menée suivant la méthodologie ethnographique régulièrement pratiquée par l'IREP sur les sites de Paris et de Lille et présente un échantillon de 163 sujets. Une enquête a également été faite sur les milieux de la nuit à Paris. Une description détaillée des lieux de consommation est faite (raves, discothèques, travellers, tribus, milieux gays, sound system, technivals, festivals, after). Il se dégage ainsi une forme de culture et de convivialité particulière à l'ecstasy qui demeure pourtant un produit mal connu du fait de l'évolution très rapide de sa composition chimique et du trafic. Une présentation du rôle de communication sur l'ecstasy à partir du réseau Internet illustre la dimension culturelle du produit. La population est constituée en majorité de jeunes plutôt bien insérés socialement, ils apparaissent proches du profil des consommateurs de cannabis. Des risques de passage vers d'autres formes de toxicomanie sont réels (alcool, héroïne), en particulier pour gérer la « descente » de consommation d'ecstasy. La dépendance au produit semble très limitée même si quelques cas isolés sont rapportés, la motivation de consommation étant axée sur l' environnement socio-culturel du produit (musique, collectivité,...). Le discours des consommateurs sur l' ecstasy semble contradictoire dans la recherche des effets positifs à court terme et les effets négatifs plutôt à long terme (perte de réalité sociale, polyconsommation, etc.).
Type de publication
Rapports
Date de publication
Langue
Français
Auteur(s)
Institut de recherche en épidémiologie de la pharmacodépendance (IREP)