Donnez-nous votre avis sur le site ! Le nouveau site de l'OFDT est en ligne depuis les 18 juin 2024. Nous menons aujourd'hui une enquête d'évaluation pour recueillir des informations succinctes sur votre profil, votre expérience utilisateur et votre niveau de satisfaction, ainsi que vos éventuelles suggestions d'amélioration. Seriez vous prêt à passer un court instant pour répondre à nos questions ? Si vous l'acceptez, il suffit de cliquer sur ce lien d'accès : https://fr.surveymonkey.com/r/XCF6LBY. Merci d'avance !
Evolution de la prise en charge des toxicomanes : ...
Evolution de la prise en charge des toxicomanes : enquête auprès des médecins généralistes en 2001 et comparaison 92-95-98-2001
L’enquête 2001 aura d’abord montré que les bouleversements observés entre 1995 et 1998, suite à l’introduction des traitements de substitution en ville, ont profondément et durablement modifié le dispositif de prise en charge des toxicomanes en France. La période 1998-2001 a permis de consolider les acquis de la période antérieure et de confirmer la place centrale du médecin généraliste et du Subutex® dans le dispositif de prise en charge de la toxicomanie.
Depuis 1992, EVAL réalise régulièrement une enquête auprès des médecins généralistes sur la prise en charge des toxicomanes en médecine de ville.
Menée à l'origine dans 4 régions françaises à forte densité d'usagers d'opiacés, l'enquête est étendue depuis 1995 à un échantillon national. Les modalités de prise en charge se sont modifiées en 1998 avec la diminution des prescriptions d'antalgiques et de psychotropes et l'augmentation de celle de produits de substitution. Les médecins ont été nombreux à suivre une formation spécifique ou à faire partie d'un réseau ou y avoir un correspondant habituel.
La dernière enquête réalisée fin 2000-début 2001 devait faire un bilan de la substitution quelques années après sa mise en place et étudier l'usage chez les patients d'autres produits illicites que l'héroïne (cannabis, amphétamines, etc.) et la consommation d'alcool.
Les principales difficultés perçues par les médecins ont trait à l'absence de sevrage et au risque de détournement chez les usagers sous traitement de substitution et plus généralement aux modalités de prises en charge jugées insuffisantes par une forte minorité d'entre eux. Si les problèmes de liens avec les autres professionnels et structures, spécialisées ou non, sont évoquées, c'est plus souvent la résistance des patients à d'autres formes de prise en charge qui est avancée par les médecins. Au total néanmoins c'est une majorité de médecins qui jugent le bilan de la substitution comme "positif" ou "plutôt positif".