Donnez-nous votre avis sur le site ! Le nouveau site de l'OFDT est en ligne depuis les 18 juin 2024. Nous menons aujourd'hui une enquête d'évaluation pour recueillir des informations succinctes sur votre profil, votre expérience utilisateur et votre niveau de satisfaction, ainsi que vos éventuelles suggestions d'amélioration. Seriez vous prêt à passer un court instant pour répondre à nos questions ? Si vous l'acceptez, il suffit de cliquer sur ce lien d'accès : https://fr.surveymonkey.com/r/XCF6LBY. Merci d'avance !
Usages détournés de la kétamine en France 2001-200...
Usages détournés de la kétamine en France 2001-2003 : « Ket-riding » ou les nouveaux voyages immobiles
Le consommateur de kétamine est plus souvent un homme, célibataire, âgé de 24 à 25 ans, et qui a débuté la consommation de ce produit vers l’âge de 22 ans.
Qui sont les usagers de kétamine ? Quelles sont les pratiques d'usage de ce produit ? Quelles sont les motivations des consommateurs ? Les effets recherchés et ressentis lors des prises ? Les fonctions du produit ? Les conséquences sociales et sanitaires de cet usage ? Comment les consommateurs perçoivent-ils la prise de risques ? Comment expliquer la diffusion grandissante de la kétamine, même si elle reste modérée, dans l'espace festif techno et certains groupes d'usagers de drogues ?
Deux profils sociaux se distinguent. Le premier profil-type concerne plutôt un homme, peu diplômé, vivant dans des conditions précaires ou du moins de faibles ressources. Il est souvent jeune (moins de 24 ans), mais, lorsqu’il est plus âgé, il connaît plus de risques d’avoir expérimenté l’injection de drogues au cours de sa vie. Ses consommations de substances psychoactives sont le plus souvent pluri hebdomadaires ou quotidiennes. Le second profil-type désigne aussi souvent un homme qu’une femme, plutôt diplômé(e), dont les consommations de drogues sont régulières mais « contrôlées » (maximum chaque week-end), ou pluri hebdomadaires.
Cette recherche s'inscrit dans une démarche de sciences sociales appliquées, et s'appuie sur le croisement de méthodes quantitative (questionnaires) et qualitatives (entretiens individuels et groupes focaux). Sur la base des connaissances produites, des stratégies spécifiques de prévention de l'usage nocif de kétamine, ainsi que de réduction des risques et des dommages, sont proposées.