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Une mobilisation particulièrement forte de l'ensemble des acteurs concernés (CSST, DDASS, DGS) a permis d'obtenir un taux de réponse très élevé (près de 95 %) pour cette ultime synthèse basée sur le format de rapport d'activité antérieur. Cette quasi exhaustivité a rendu possible une exploitation sur le plan régional des données relatives aux patients accueillis. Des groupes de régions assez différenciés se dessinent ainsi. On peut distinguer d'un côté les régions dans lesquelles les CSST ont une activité encore très largement centrée sur un public de consommateurs d'opiacés et de cocaïne plus âgé qu'en moyenne : les régions concernées sont celles situées sur le pourtour méditerranéen, l'Ile de France et la Haute Normandie, l'Alsace et le Nord-Pas-de-Calais. A l'inverse on observe dans les régions de l'Ouest (Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Basse Normandie, Bretagne) et certaines autres régions (Picardie, Franche Comté, Limousin, Bourgogne, Auvergne), un partage plus égal du public accueilli entre consommateurs d'opiacés et jeunes consommateurs de cannabis.
Au plan national, la plupart des tendances déjà mises en évidence entre 1998 et 2001 semblent pour se prolonger en 2002 et 2003 : vieillissement des personnes accueillies accompagnée d'une bipolarisation autour des moins de 25 ans et des plus de trente ans, baisse en proportion des prises en charge liées à la consommation d'opiacés et augmentation de celles liées à la consommation de cannabis, augmentation de la part des personnes adressées par la Justice. Une seule rupture notable apparaît en 2003 : le nombre de patients pour lesquels les CSST ont prescrit un traitement de substitution semble se stabiliser pour la méthadone et diminue pour la buprénorphine haut dosage, alors que ces nombres étaient en rapide et constante augmentation entre 1998 et 2002. Cette évolution demande cependant à être confirmée.