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L’année 2013 a été le théâtre de festivités attachées au choix de Marseille (Provence) comme « capitale européenne de la culture ». Si des manifestations festives ont eu lieu durant toute l’année, comme l’Europride en juillet, les espaces de la scène alternative observée par TREND, sont restés toutefois assez distants de ce programme.
Violences liées aux trafics de drogues
L’année 2013 aura été marquée par une série de meurtres fortement médiatisés, la plupart en relation avec des règlements de compte liés aux trafics de drogues, avec 23 décès dans le département des Bouches-du-Rhône, dont 16 à Marseille, soit autant qu’en 2012.
Visibilité plus grande de l’injection
De manière générale, l’usage de la voie injectable semble en augmentation, dans les milieux urbains (en lien avec l’accroissement de l’usage de la cocaïne) et en festif (pour la MDMA et les amphétamines).
Des problématiques « opiacés » dominées par l’usage de médicaments
L’héroïne est un produit peu présent et visible à Marseille depuis vingt ans. Il semble même, en 2013, que la disponibilité et l’accessibilité soient en baisse par rapport aux années précédentes. Dans la région proche et périurbaine, l’offre, animée par des petits réseaux s’approvisionnant en Espagne, semble plus pérenne. Dans un tel contexte, c’est l’usage, le plus souvent dans un cadre non substitutif, de médicaments opiacés qui domine. Ainsi, le Skenan® (sulfate de morphine), un antidouleur, est souvent utilisé en injection comme produit principal.