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L’espace festif a connu une forte évolution, depuis l’année 2013 avec la nomination de Marseille Provence comme capitale européenne de la culture : la scène de la nuit marseillaise s’est étoffée, améliorée en qualité et en notoriété. Cela ne s’effectue pas sans heurts pour les scènes alternatives, certaines ayant disparu. Ce mouvement profite essentiellement à la sphère commerciale.
Visibilité accrue de jeunes usagers proches du mouvement techno
Concernant les profils d’usagers, les professionnels décrivent lors du travail de rue à Marseille ou dans des villes à proximité la présence, plus marquée que ces dernières années, de personnes se considérant comme culturellement proches des teufeurs et squatteurs, mais sans être intégrées à ce milieu. Sous ce profil, ils observent la venue sur Marseille de jeunes filles ou garçons, souvent mineurs et nomades, recourant aux opiacés comme produits principaux (MSO, Skénan, autres morphiniques).
Cocaïne et méthylphénidate : des motifs de tensions exacerbés entre usagers
L’usage alterné des deux produits se développe ; il s’explique par la proximité de leurs effets stimulants. Le troc entre cocaïne / Ritaline s’exacerbe également : certains privilégient la Ritaline mais rencontrent des difficultés pour s’en procurer ; d’autres ont à disposition des prescriptions de ce produit et pas de moyens financiers pour obtenir la cocaïne qu’ils préfèrent, voire ont abandonné l’usage de Ritaline au vu des conséquences dommageables pour leur santé.