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Qui sont les usagers des nouveaux produits de synthèse principalement commercialisés sur Internet ? Quelles sont leurs motivations ? Quelles substances consomment-ils le plus ? Afin d'améliorer les connaissances du phénomène des NPS, une enquête auprès des usagers de ces substances a été menée en ligne en 2014, en France, aux Pays-Bas, en Pologne et en République tchèque.
S'inscrivant dans le cadre du projet européen I-TREND, cofinancé par la Commission européenne et coordonné par l'OFDT, cette initiative visait une meilleure connaissance des profils et des pratiques des personnes ayant consommé ces substances. L'enquête française avait démarré en mai 2014.
Ce numéro de Tendances, rédigé par Agnès Cadet-Taïrou, coordinatrice du projet I-TREND, revient sur les principaux résultats de cette enquête et sur l'analyse des quelque 600 questionnaires retenus.
Les personnes ayant répondu au questionnaire anonyme sont majoritairement de jeunes urbains, par ailleurs consommateurs de drogues illicites. Environ la moitié des usagers n'achètent pas directement les substances en ligne.
La part des cannabinoïdes de synthèse dans les produits consommés cités est moins importante que ce qui était attendu et une large proportion des usagers citent des substances possédant des effets hallucinogènes parmi les dernières qu'ils ont prises. La majorité de ces consommations ont lieu en espace privé ; en matière de risque, les usagers paraissent conscients des éventuels dangers et déclarent fréquemment des effets indésirables.
