Donnez-nous votre avis sur le site ! Le nouveau site de l'OFDT est en ligne depuis les 18 juin 2024. Nous menons aujourd'hui une enquête d'évaluation pour recueillir des informations succinctes sur votre profil, votre expérience utilisateur et votre niveau de satisfaction, ainsi que vos éventuelles suggestions d'amélioration. Seriez vous prêt à passer un court instant pour répondre à nos questions ? Si vous l'acceptez, il suffit de cliquer sur ce lien d'accès : https://fr.surveymonkey.com/r/XCF6LBY. Merci d'avance !
En matière de trafics de stupéfiants, l’un des phénomènes les plus spécifiques à l’ex-région Rhône-Alpes concerne le marché de l’héroïne, largement dominé – à 90 % de l’offre selon certaines sources – par la filière albanaise traditionnellement active en Suisse. Cette héroïne est relativement bon marché (100 euros les 5 g) et facile d’accès de par la présence de revendeurs dans l’espace public du centre-ville, lesquels communiquent et sollicitent leur réseau de clients par téléphone.
Le jeune âge des revendeurs en milieu festif
C’est un constat établi tant par les usagers de ces espaces que par les professionnels de l’application de la loi : de plus en plus de revendeurs sont « extrêmement jeunes », voire mineurs. Ils ont en effet parfois une quinzaine d’années et revendent buvards de LSD et cachets d’ecstasy lors des festivals, tandis que d’autres, à peine plus âgés, proposent de la MDMA au gramme (cristal) et de l’ecstasy (comprimés) ; des buvards de LSD, ou de la cocaïne en milieu festif alternatif (free parties, squats). Dans les clubs, le produit le plus proposé par ce type de revendeurs est l’ecstasy.
Fentanyl : des overdoses et une alerte sanitaire régionale
La région Rhône-Alpes-Auvergne a fait l’objet d’une alerte sanitaire émise par l’Agence régionale de santé concernant la circulation de fentanyloïde (opiacés de synthèse extrêmement puissants). La circulation du produit a été mise en évidence dans plusieurs départements (Isère, Haute-Savoie, Puy-de-Dôme, Haute-Loire) à partir des informations de professionnels en addictologie, des CEIP-A et des services de gendarmerie. Un constat qui a été corroboré par des analyses SINTES.