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Nouveaux produits de synthèse. Dix ans de recul sur la situation française
Le numéro 127 de Tendances analyse l'offre et la dynamique du phénomène, les molécules consommées, les profils d’usagers et les conséquences sanitaires.
Une fabrique de drogues de laboratoire à prix cassés
En France, l’appellation « nouveaux produits de synthèse » (NPS) est apparue à la fin de la décennie 2000 pour qualifier un vaste ensemble de nouvelles molécules synthétiques imitant les structures chimiques et les effets de drogues illicites traditionnelles comme le cannabis, la MDMA ou la cocaïne. À la différence des drogues classiques, leur caractère synthétique permet une production indépendante des cultures, réduisant ainsi les prix de vente, parfois modiques.
Un marché opportuniste qui montre des signes d'affaissement
En 2018, au total, environ 300 molécules sont recensées en France. Les cannabinoïdes de synthèse, les cathinones et les phénéthylamines sont les plus présentes. La crainte d’un « raz-de-marée » de nouvelles drogues s’éloigne à mesure que le nombre d’identifications baisse. L’usage des NPS est resté confidentiel dans l'Hexagone mais certains produits sont bien implantés dans certains cercles (par exemple les « e-psychonautes », usagers fréquentant les forums sur Internet).