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Cette extension s'est faite en 2017 grâce au soutien de l’Agence régionale de santé d'Île-de-France. Compte tenu du prolongement des phénomènes parisiens déjà observés par TREND Paris dans ce département, mais aussi des manifestations notables d’usage et de trafic de drogues qui s’y déroulent, cette extension débute par la Seine-Saint-Denis. Le département de la Seine-Saint-Denis recouvrant une superficie étendue, l’extension de TREND IdF s’est concentrée sur quatre villes choisies pour leur forte exposition à l’usage et au trafic de stupéfiants, ainsi qu’aux dommages qui en découlent : Aulnay Sous-Bois/Sevran, Bondy, Montreuil et Saint-Denis.
Spécificité
Contrairement à Paris où elle est quasiment absente, l’héroïne est très disponible en Seine-Saint-Denis. Cette spécificité du département attire des consommateurs de toute la région et même de Normandie et de Picardie. Des points de vente historiques perdurent malgré des interventions policières. La consommation d’héroïne semble plutôt discrète sauf sur la scène ouverte d’Aulnay/Sevran et, dans une moindre mesure, à Saint-Denis.
Scène ouverte de consommation à Aulnay
Si à Paris la scène ouverte de la Colline accueille des usagers qui viennent acheter et fumer du crack, une scène ouverte d’injection importante perdure à Aulnay-Sevran où cocaïne et héroïne sont consommées dans des conditions d’insalubrité avancée. Dans un périmètre très réduit (parkings désaffectés, abris précaires, squats…) se mêlent matériels d’injection souillés et détritus.