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Le décès fortement médiatisé d’une femme de 42 ans en avril 2019 dans une boite de nuit du centre-ville de Metz, avec suspicion d’usage récent d’héroïne et de cocaïne, a eu pour conséquence de renforcer la présence policière en centre-ville. Afin de s’adapter au risque accru de contrôle dans l’espace public et aux éventuelles conséquences judiciaires, certains usagers ont reporté leurs pratiques de consommation dans des lieux privés.
Cocaïne : une diversification des usagers et du marché
Qu’elle soit consommée de façon expérimentale ou plus fréquente, en contexte festif ou encore comme support à des obligations de performances et de compétitivité professionnelles, chez soi entouré d’amis ou seul, la cocaïne reste très présente dans les différents espaces observés en 2019. L’usage de cocaïne basée et le recours à l’injection de cocaïne chlorhydrate concernent principalement les populations urbaines en grande précarité. Des pratiques de basage et le recours à la cocaïne fumée sont toutefois rapportés lors d’événements électro-alternatifs.