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Les confinements auraient pu engendrer des pénuries durables de drogues mais finalement celles-ci ne se sont avérées que transitoires à Lille. Les professionnels de l’addictologie et de l’application de la loi, comme les usagers, ont déclaré que les produits sont globalement restés disponibles tout au long de l’année 2020. Si les saisies réalisées par les services des douanes à proximité de la frontière avec la Belgique (zone d’importation d’importantes quantités d’héroïne, de cocaïne et d’amphétaminiques transitant notamment par les ports néerlandais et belges) ont chuté lors du confinement instauré en mars, elles sont redevenues importantes dès le début de l’été.
Une augmentation des faits de violence liés aux trafics
Dans les Hauts-de-France, en 2020, les faits de violences liés aux trafics de stupéfiants ont augmenté selon les forces de l’ordre. Ces violences (qui ont pu donner lieu à des décès) s’expliquent principalement par une concurrence exacerbée entre réseaux et s’observent spécifiquement dans certains quartiers.
Hausse des consommations de cocaïne basée
Depuis quelques années, sur le territoire de l’ex-région Picardie, les professionnels remarquent globalement la forte hausse des consommations de cocaïne basée parmi les publics de leurs files actives. Il semblerait que ce soit d’abord dans l’Oise que le développement de ces usages a été observé, à partir de 2016, avant que la diffusion de ce produit ne s’étende à l’Aisne en 2018, puis à la Somme l’année suivante. Tout comme à Lille, le schéma souvent évoqué par les professionnels est celui d’anciens consommateurs d’héroïne stabilisés par des traitements de substitution, qui sont ensuite entrés dans un usage régulier et problématique de cocaïne basée, celle-ci tendant rapidement à devenir leur consommation principale.