Usage-revente

Dans le champ pénal, l’usage-revente est l’une des catégories d’interpellation pour infraction à la législation sur les stupéfiants.

Dans le cadre plus qualitatif de la description des pratiques de l’offre et de l’acquisition de substances psychoactives illicites, l’usage-revente est le fait, pour des individus ou des micro-réseaux d’usagers de drogues, de pratiquer un trafic de faible ampleur, volatile et non structuré, en général afin de financer tout ou partie de leur propre consommation.

Souvent en situation de précarité, ces personnes achètent des substances en quantité supérieure à leur consommation, de manière à en revendre une partie pour en tirer un bénéfice financier. Cela peut leur permettre de financer leur consommation, mais aussi, parfois, leurs déplacements vers des zones urbaines, d’autres régions ou des états proches de la France (Belgique, Pays bas, Espagne) où la substance est plus disponible ou moins chère.

L’usage-revente peut aussi permettre d’acheter en plus grande quantité et donc à des prix plus intéressants. Les reventes se font en direction de personnes dont l’accessibilité au produit est moindre, ou qui ne souhaitent pas faire l’effort nécessaire pour y accéder. L’usage-revente peut concerner en particulier les zones isolées où il n’existe pas de trafic organisé ou bien les usagers très précarisés qui ne disposent pas de la somme nécessaire à un achat chez un trafiquant.