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La scène festive techno bénéficie, en 2013, d’un certain regain avec des free parties plus fréquentes et davantage attractives. Ce renouveau s’explique par une réorganisation et une diversification de l’offre en « sound systems ». Une nouvelle génération d’organisateurs est venue compléter l’offre existante en proposant des free parties déclarées en préfecture, dont la publicité passe par les réseaux sociaux. De ce fait, l’univers des free parties est de plus en plus clivé en deux catégories différentes : celles qui respectent l’esprit alternatif et celles qui subissent une dérive commerciale
Visibilité plus grande de la précarité
En milieu urbain, 2013 est surtout marquée par l’accroissement visible en centre-ville du nombre de jeunes en situation de marginalité, de pauvreté avec un mésusage de buprénorphine haut dosage (BHD) ou de sulfate de morphine. Il s’agit de jeunes réticents à l’égard des structures susceptibles de les accueillir et de les aider.
La kétamine très recherchée
Apparue en Lorraine avec une disponibilité régulière en 2009, la kétamine reste le produit le plus demandé en 2013 en milieu festif alternatif. L’offre, en baisse, n’arrive pas à satisfaire une demande grandissante.
Retour des ecstasy et forte demande de MDMA
L’année 2013 aura été celle du retour confirmé des ecstasy dans le milieu festif de la musique techno. Le retour en force de ce produit avec une image positive renouvelée ne signifie pas pour autant que les comprimés soient toujours disponibles dans toutes les fêtes. La demande reste supérieure à l’offre. Par contre, pour la MDMA en poudre ou en cristaux, la situation est inversée. L’offre est plus importante que la demande, qui est elle-même en forte hausse. La MDMA n’a pratiquement plus l’image d’une drogue.
