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Une accessibilité en hausse de l’héroïne dans les cités de banlieue
Dans Paris intra muros, l’héroïne est un produit relativement peu disponible. Pour s’approvisionner les usagers parisiens doivent se déplacer en banlieue où certaines cités sont spécialisées dans la vente d’héroïne brune, voire blanche. Cependant, en 2013, même si la situation n’a pas fondamentalement changé, il semble que l’héroïne en Île-de-France soit plus accessible dans un contexte où les teneurs sont supérieures à celles du reste de la France. Une accessibilité rendue possible par une adaptation des revendeurs à la paupérisation des usagers du fait de la crise économique. Ainsi, les dealers peuvent proposer des demi-grammes (20 €) ou des quarts de gramme (10 €), rendant le produit un peu plus abordable.
Une baisse globale du marché des médicaments
Le marché parallèle de médicaments (benzodiazépines et opiacés) reste très implanté dans le nord de Paris. Cependant, l’observation ethnographique dans l’espace urbain note une diminution de la disponibilité des grandes spécialités recherchées par les usagers (Subutex®, Skenan®, méthadone, Valium®, Rivotril®). L’année 2013 a même été marquée par des périodes de pénurie importantes de Skenan® ayant pour conséquence une fluctuation inhabituelle du prix de la gélule de 100 mg, pouvant osciller entre 5 euros et 15 euros certains dimanches.
Dissémination du crack
Les XVIII e et XIXe arrondissements restent les deux zones de Paris où l’on peut observer des scènes ouvertes de consommation et de revente. Par ailleurs, on observe une baisse des prix du crack en 2013. Même si le prix le plus souvent cité du « caillou » reste à 20 €, les usagers peuvent s’en voir proposer à des prix oscillant entre 10 et 15 €. A l’instar de ce qui a été décrit pour l’héroïne, les dealers s’adapteraient à la paupérisation de leur clientèle.