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L’« état d’urgence » déclaré sur le territoire national le 20 novembre 2015 a eu un impact sur les scènes de revente et d’usages de drogues. C’est le quartier de la gare du Nord, déjà classé « zone de sécurité prioritaire » en décembre 2013, qui a été le plus touché par le plan Vigipirate renforcé. Les usagers de drogues y décrivent des contrôles très fréquents et une pression policière accrue. La situation sécuritaire entraîne des transformations dans le fonctionnement des réseaux avec le développement des contacts téléphoniques entre usagers et revendeurs. Plusieurs consommateurs ont pu témoigner de l’expansion de cette pratique déjà connue pour la cocaïne et le cannabis vers le crack, voire le Skenan® (sulfate de morphine).
Crack : inexorable expansion...
En 2015, l’accès au crack, du fait des pressions policières, n’est plus seulement cantonné au nord-est de la capitale. La mobilité des revendeurs (modous) touche des territoires jusqu’alors peu ou pas concernés par la revente de ce produit (nord-ouest, sud-ouest et sud-est de Paris).
L’héroïne introuvable à Paris
L’héroïne reste très peu disponible à Paris. En revanche, il existe une offre en Seine-Saint-Denis où certaines cités permettent un accès à ce produit tout au long de l’année, sept jours sur sept, et à des prix relativement bas (40 euros le gramme).