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Soulager les patients tout en prévenant les conduites addictives
L’usage des médicaments antalgiques opioïdes (MOA) dans le cadre des traitements de prise en charge de la douleur met en tension deux priorités de santé publique : le soulagement des patients en proie à des douleurs et la prévention des conduites addictives. L’introduction de ces traitements dans les années 1990 a constitué une avancée majeure en France. L’implication des MOA dans la crise des opioïdes aux États-Unis et au Canada (1999-2009) a ravivé la défiance autour de leur utilisation.
Des sentiments contrastés tant chez les patients que les médecins
Les MOA sont efficaces entre 1 à 6 mois pour soulager les patients en souffrance, mais les bénéfices à moyen et long terme ont été peu évalués. La littérature établit que certains patients sont affectés par le stigmate associé aux MOA, ce qui peut amener certains à arrêter le traitement et à s’exposer à des risques pour leur santé. Les médecins prescripteurs de MOA expliquent être confrontés à une décision thérapeutique complexe face à des malades rapportant des douleurs dites « invisibles ».