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Les gros réseaux œuvrent à plus de discrétion, transportant pour cela des quantités moindres de produits mais à flux constant de véhicules légers ou poids lourds (abandonnant plus encore les « gofast »), au sein desquels sont présentes de plus en plus de femmes (elles sont aussi plus souvent livreuses pour la vente au détail dans cette même optique de discrétion). Les « fours » sont toujours présents dans les grandes métropoles mais se développent également dans de plus petites villes (Annecy, Montluçon, Chambéry, Valence…) voire dans de petites communes en périphérie, et proposent désormais presque toujours plusieurs produits (cannabis, cocaïne et parfois héroïne) ainsi que des gammes de plus en plus diversifiées (principalement pour le cannabis avec des variétés, des modes d'extraction et des qualités très nombreuses) afin de répondre à un enjeu de concurrence. Ils y associent pour cela un marketing en constant développement (emballage et visuels travaillés, valorisation du produit et des services du réseau, offres promotionnelles diverses...). Une concurrence qui peut donner lieu par ailleurs à de plus en plus de violences associées à ces trafics (avec le recours aux armes plus fréquent), y compris dans des villes réputées jusque-là relativement calmes. Les guetteurs et revendeurs sont par endroits très jeunes (moins de 15 ans), déscolarisés ou non, et de jeunes migrants (ayant ou non le statut de MNA) peuvent être également recrutés par ces réseaux.